Singes dans un labo de Paris
EN BREF
L’association a enquêté sur des singes enfermés dans des cages d’un mètre cube, pendant une dizaine d’années ou plus, intoxiqués au MPTP pour développer la maladie de Parkinson entre autres, avec des implants en métal dans le crâne.
C’est à Paris, c’est en ce moment.
ACTION !
Le but de cette enquête serait de rassembler des experts scientifiques pour débattre de ce sujet.
Les conclusions devraient aboutir à des recommandations pour faire évoluer les lois .
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Des singes de laboratoire dans le sous-sol d’un hôpital en plein Paris
Des singes dans des cages d’un mètre cube, pendant une dizaine d’années ou plus, intoxiqués au MPTP pour développer la maladie de Parkinson entre autres, avec des implants en métal dans le crâne.
C’est à Paris, c’est en ce moment.
SOUFFRANCES MULTIPLES
Ils ne voient pas la lumière du jour et ne sortent qu’en chaise de contention (poignets, chevilles et cou bloqués) pour réaliser des expériences de recherche fondamentale sur le cerveau.
L’apprentissage de la chaise de contention est en soi un autre mal : il nécessite un cassage psychologique du singe qui passe par la privation de nourriture jusqu’à ce que l’animal cède et accepte, bien malgré lui, de sortir la tête et d’avoir le cou bloqué dans cet appareil.
La souffrance de ces singes est multiple.
Le quotidien consiste pour eux à :
- vivre dans un univers bruyant, carcéral, isolé de toute relation sociale ou activité physique, pendant des années, sans sortie à l’extérieur ni lumière naturelle,
- subir les intoxications et les maladies qu’on leur inocule, avec tous les symptômes et les maux que cela suppose,
- apprendre par la force à accepter la chaise de contention,
- subir la trépanation. Les singes portent en permanence des implants en métal dans le crâne, donnant accès à leur cerveau.
- résister, comme ils le peuvent, à certaines expériences, comme vous le verrez dans notre seconde vidéo.
Nous souhaitons, par ces images, que personne ne puisse ignorer le calvaire de ces animaux, si intelligents et, dans leur grand malheur, si proches de nous.
Le paradoxe de l’expérimentation animale n’est-il pas alors avoué : comment nier la souffrance d’êtres sensibles que la science a choisis comme cobayes justement parce qu’ils nous sont si proches.
Par ces images nous mettons en lumière ce que la plupart d’entre nous préfèrerait ne pas voir, et ce que d’autres tentent de taire.
Ces pratiques sont-elles légales ? Pourquoi ne pas faire autrement ?
Exigeons une commission d’enquête parlementaire sur l’expérimentation animale : signez la pétition ici.
Pour que nos enquêtes continuent, soutenez Animal Testing : nous sommes tous bénévoles et n’avons pas les moyens de ceux que nous dénonçons.
Où en est-on après L'enquête ?
1. Sortie de l’enquête
2. Réaction de Bruno Vershuere, directeur du Gircor
3. Lush Summit
4. Quotidienne France 5
5. France Culture
À ce jour, nous n’avons toujours pas pu vérifier si les conditions de vie de ces singes avaient été améliorées.
Ni le GIRCOR ni l’AP-HP n’ont souhaité répondre aux médias sur ce sujet.