Animaux de laboratoire utilisés comme « repas de sang »

EN BREF

Les repas de sang, vous connaissez ? Les animaux de laboratoire servent de « repas de sang » ou encore d’appâts vivants. Ces expériences sont absolument insupportables pour des lapins, chèvres, souris, chiens, qui subissent des séances de piqûres d’insectes, sans pouvoir bouger, et sans antidouleurs, pendant 30 minutes. Animaux de laboratoire utilisés comme "repas de sang"Des « cages à gorger » leur sont posées à même les oreilles ou la tête, et sont infestées de moustiques ou autres insectes hématophages. Pour les tiques, des « bouchons de larves » sont collés à même la peau et peuvent rester sur les animaux jusqu’à 10 jours. Une pratique que les laboratoires ne tiennent pas à ébruiter. Et bien sûr, c’est validé par un comité d’éthique… Animaux de laboratoire utilisés comme "repas de sang"

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« On ne peut pas parler de ces choses-là », nous confie une scientifique pratiquant ces expériences, que nous avons pu interroger, sous couvert de recherches sur le sujet.
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LA VIDÉO

À SAVOIR

1/ Des alternatives existent-elles ?

Oui, à travers une membrane artificielle, les moustiques peuvent boire du sang provenant de boucheries ou d’animaux d’abattoir, ce qui évite la douleur et les insupportables séances de piqûres aux animaux.

2/ Pourquoi ces méthodes n’ont pas lieu en remplacement systématiquement ?

Un chercheur, d’un laboratoire pratiquant ces expériences, nous a affirmé que les séances de piqûres étaient nécessaires pour observer le comportement des insectes à la piqûre. Un autre a plutôt insisté sur l’impossibilité de remplacer les odeurs d’un animal vivant.

3/ À quoi ça sert ?

Notamment pour la transmission des maladies liée aux moustiques ou autres insectes hématophages, et pour lesquels il faut bien maintenir des colonies de moustiques. Mais aussi pour mettre au point des insecticides et répulsifs, anti-moustiques… produits qui seront aussi testés sur les animaux, en partie ou en formule complète (voir notre enquête sur les produits ménagers).

4/ Pourquoi pas d’anesthésie ?

Pour éviter que l’anesthésiant entre en interaction avec ce qui émane naturellement de l’animal piqué. Ici, il s’agit donc très concrètement d’un cas où l’absence d’antidouleurs ou d’anesthésie est autorisée car cela contreviendrait au protocole.

5/ Pourquoi le Gircor (lobby de l’expérimentation animale) continue d’affirmer que les expériences sans antidouleurs n’existent pas ?

Là, on ne sait pas. Demandez-leur, car, preuves à l’appui, nous avons de nombreux exemples d’expériences douloureuses faites sur des animaux vivants sans anesthésie. Vous pouvez les contacter ici : Gircor, Faculté de Médecine Pitié-Salpêtrière 91 bd de l’Hôpital, 75634 PARIS Cedex 13, France ou par courriel à l’adresse suivante secretariat@gircor.net

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