Singes dans un labo de Paris

EN BREF

L’association a enquêté sur des singes enfermés dans des cages d’un mètre cube, pendant une dizaine d’années ou plus, intoxiqués au MPTP pour développer la maladie de Parkinson entre autres, avec des implants en métal dans le crâne.

C’est à Paris, c’est en ce moment.​

ACTION !

Le but de cette enquête serait de rassembler des experts scientifiques pour débattre de ce sujet.

Les conclusions devraient aboutir à des recommandations pour faire évoluer les lois .

CHIFFRES CLÉ

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SINGES Utilisés en 2014 en france
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SINGES UTILISÉS EN 2020 EN FRANCE
+ 0 %
d'augmentation entre 2014 et 2020
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Les 32 macaques de cette enquête relèvent de la catégorie de sévérité "modérée"

VIDÉOS

RETOMBÉES MÉDIATIQUES

Des singes de laboratoire dans le sous-sol d’un hôpital en plein Paris

Des singes dans des cages d’un mètre cube, pendant une dizaine d’années ou plus, intoxiqués au MPTP pour développer la maladie de Parkinson entre autres, avec des implants en métal dans le crâne.

C’est à Paris, c’est en ce moment.

SOUFFRANCES MULTIPLES

Ils ne voient pas la lumière du jour et ne sortent qu’en chaise de contention (poignets, chevilles et cou bloqués) pour réaliser des expériences de recherche fondamentale sur le cerveau.

L’apprentissage de la chaise de contention est en soi un autre mal : il nécessite un cassage psychologique du singe qui passe par la privation de nourriture jusqu’à ce que l’animal cède et accepte, bien malgré lui, de sortir la tête et d’avoir le cou bloqué dans cet appareil.

La souffrance de ces singes est multiple.

singes paris

Le quotidien consiste pour eux à :

  • vivre dans un univers bruyant, carcéral, isolé de toute relation sociale ou activité physique, pendant des années, sans sortie à l’extérieur ni lumière naturelle,
  • subir les intoxications et les maladies qu’on leur inocule, avec tous les symptômes et les maux que cela suppose,
  • apprendre par la force à accepter la chaise de contention,
  • subir la trépanation. Les singes portent en permanence des implants en métal dans le crâne, donnant accès à leur cerveau.
  • résister, comme ils le peuvent, à certaines expériences, comme vous le verrez dans notre seconde vidéo.

Nous souhaitons, par ces images, que personne ne puisse ignorer le calvaire de ces animaux, si intelligents et, dans leur grand malheur, si proches de nous.

Le paradoxe de l’expérimentation animale n’est-il pas alors avoué : comment nier la souffrance d’êtres sensibles que la science a choisis comme cobayes justement parce qu’ils nous sont si proches.

Par ces images nous mettons en lumière ce que la plupart d’entre nous préfèrerait ne pas voir, et ce que d’autres tentent de taire.

Ces pratiques sont-elles légales ? Pourquoi ne pas faire autrement ?

Exigeons une commission d’enquête parlementaire sur l’expérimentation animale : signez la pétition ici.   

Pour que nos enquêtes continuent, soutenez Animal Testing : nous sommes tous bénévoles et n’avons pas les moyens de ceux que nous dénonçons.

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Où en est-on après L'enquête ?

05 Janvier 2017
1. Sortie de l’enquête
et médiatisation du sujet
05 Janvier 2017
07 janvier 2017
2. Réaction de Bruno Vershuere, directeur du Gircor
(groupe interprofessionnel de réflexion et de communication sur la recherche), dans Le Progrès : « tout acte de violence ou de cruauté est condamné pénalement. Mais il existe un risque de souffrance dans certains modèles ». Or, ici la souffrance n’est pas au niveau de risque mais bien avérée. Par ailleurs, aucune réaction sur les conditions de détention des animaux, sur le cassage psychologique mentionné.
07 janvier 2017
14 février 2018
3. Lush Summit
les images de l’enquête sont diffusées au Lush Summit à Londres et intéressent autant qu’elles scandalisent les visiteurs.
14 février 2018
16 février 2018
4. Quotidienne France 5
La Quotidienne de France 5 consacre un reportage au débat et à nos enquêtes et la réaction qu’elles ont suscité dans le milieu de la recherche.
16 février 2018
30 mai 2018
5. France Culture
Brigitte Rault, responsable du Bureau de l'expérimentation animale de l'Inserm, déclare dans cette émission que les animaux de laboratoire sont dans des conditions qui « correspondent à leurs besoins physiologiques ». Aucune réaction sur ce que l’on révélait dans notre enquête.
30 mai 2018

À ce jour, nous n’avons toujours pas pu vérifier si les conditions de vie de ces singes avaient été améliorées.
Ni le GIRCOR ni l’AP-HP n’ont souhaité répondre aux médias sur ce sujet.